
Se concentrer à travers les flammes
Joe Meier est sur place à Toledo pour prendre des photos de pompiers avec son zoom tout-en-un Tamron 35-150mm F2-2.8.
Auteur : Jenn Gidman
Images : Joe Meier
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Joe Meier est sur place à Toledo pour prendre des photos de pompiers avec son zoom tout-en-un Tamron 35-150mm F2-2.8.
Pour Joe Meier, capturer l'action des pompiers au travail n'est pas seulement une question de photographie - c'est une quête profondément personnelle enracinée dans son lien de toujours avec les services d'incendie. Ayant grandi dans le nord du Michigan, il a été fasciné par les camions de pompiers dès son plus jeune âge, courant à la fenêtre chaque fois qu'il entendait les sirènes du magasin d'appareils photo de son père. "Mon grand-père était également pompier près de Cincinnati, j'ai donc ça dans le sang", explique-t-il.
La passion de Joe l'a conduit à étudier les sciences du feu à la Lake Superior State University, où il a suivi une formation de pompier et a ensuite travaillé en tant qu'auxiliaire médical et pompier de garde rémunéré. Aujourd'hui installé à Toledo, dans l'Ohio, et étudiant à l'école d'assistanat médical, Joe n'a plus le temps de faire des gardes de pompiers. Il a donc décidé de documenter les pompiers en action avec son appareil photo.

Pour saisir l'imprévisibilité d'une scène d'incendie, Joe s'appuie sur son Tamron 35-150mm F/2-2.8 Di III Objectif zoom tout-en-un VXD pour son appareil photo sans miroir Nikon. "Pouvoir zoomer et dézoomer dans ces scénarios rapides avec un seul objectif s'est avéré inestimable", explique-t-il. "Le 35-150 mm a remplacé tous les autres objectifs que j'avais l'habitude d'emporter avec moi, car je n'avais généralement pas le temps de changer d'objectif. Outre la polyvalence inégalée du 35-150 mm, son ouverture rapide est parfaite pour les situations de faible luminosité dans lesquelles je me trouve régulièrement. La qualité de l'image est également remarquable. Cet objectif est l'outil idéal pour documenter l'intensité de la lutte contre les incendies en temps réel.

Recevoir l'appel
Joe surveille les appels d'urgence à l'aide d'un scanner et d'applications d'alerte d'urgence comme PulsePoint, qui informe les utilisateurs d'incidents tels que les incendies de bâtiments et les accidents de voiture. "J'essaie de me diriger vers les incendies les plus proches de moi. S'ils sont trop éloignés, ils seront probablement déjà éteints lorsque j'arriverai sur place", explique-t-il.
La sécurité est une priorité absolue, et l'expérience de Joe en tant que pompier lui permet d'anticiper les mouvements et de se positionner sans interférer avec les opérations. "Cela m'aide de savoir où je peux et où je ne peux pas aller en toute sécurité", explique-t-il. "Je ne veux pas non plus m'approcher trop près, car je ne veux pas faire fondre mon objectif. Il est donc utile de disposer de l'extrémité la plus longue du 35-150 mm lorsque j'ai besoin de zoomer un peu.
Mise en place
Joe aborde ses photos de pompiers avec des réglages de base qui lui permettent de réagir rapidement. Il utilise des profils d'utilisateur personnalisés, dont un pour les conditions nocturnes, un autre pour les conditions diurnes et un troisième comme profil général avec une vitesse d'obturation de 1/500e de seconde, une grande ouverture et une sensibilité ISO automatique. "La photographie de pompiers intègre les aspects les plus difficiles de tous les autres genres photographiques ", explique-t-il. "Il y a l'action rapide qui change constamment, comme dans la photographie sportive, puis les lumières clignotantes et multicolores, comme dans la photographie de concert. Il y a aussi l'orange du feu et la fumée qui ajoutent une couche supplémentaire".

L'éclairage est d'ailleurs l'un des plus grands défis du travail de Meier. "Je ne peux pas prévoir quand un incendie va se produire", explique-t-il. "Et il est évident qu'ils ne se produisent pas toujours à l'heure d'or. Parfois, j'ai de la chance, comme sur cette photo des deux pompiers en train d'éteindre quelques points chauds restants après l'incendie d'un garage indépendant. Tout était parfaitement aligné, et ils étaient baignés dans cette magnifique lumière latérale. Ce type d'éclairage est toutefois rare, c'est pourquoi j'ai besoin d'un objectif comme le 35-150 mm pour être à la hauteur de la tâche".

La narration d'histoires stressantes
Qu'il soit sur les lieux d'un incendie de maison ou qu'il documente l'équipement à l'intérieur d'une caserne locale, Joe essaie d'offrir à ses spectateurs un aperçu photojournalistique de ce qui se passe dans la vie quotidienne d'un pompier. "Je veux que les personnes qui regardent mes images aient l'impression d'y avoir assisté", explique-t-il. "Lorsque je m'approche d'un incendie, j'essaie de voir ce qui attire immédiatement mon attention.

L'autre aspect du travail de Joe consiste à faire le portrait des hommes et des femmes qui courent courageusement vers ces scènes. "J'ai une photo typique de pompier qui montre l'un d'entre eux portant un bébé hors d'un bâtiment en flammes", explique-t-il. "Sur cette photo du pompier traînant un tuyau d'arrosage, qui pèse environ 100 livres, la lourdeur du tuyau, la neige glissante sur le sol, l'expression déterminée du pompier - tout cela met en évidence la physicalité brute de ce type de travail.

Il peut être difficile d'aborder une scène d'incendie chaotique et d'empêcher ses émotions de prendre le dessus, mais Joe garde un état d'esprit discipliné, s'inspirant de sa propre expérience en tant que pompier pour rester concentré dans ces situations souvent très stressantes. "Lorsque vous êtes sur place en tant que pompier, vous avez un travail à faire et vous devez vous détacher de tout le reste", explique-t-il. "Il en va de même pour la prise de ce type de photos. Il est également important de respecter les personnes dont les maisons et les entreprises ont été ravagées par les flammes. Je ne suis pas là pour glorifier les situations d'urgence ou pour chasser les traumatismes, mais pour mettre en lumière les hommes et les femmes courageux qui risquent leur vie."
