La photographie du parc national des Prairies offre une rare occasion de capturer la beauté brute des paysages intacts des prairies canadiennes. Du ciel ouvert aux prairies vallonnées en passant par les troupeaux de bisons et les serpents à sonnettes, ce parc est une destination de rêve pour les photographes de paysages et d'animaux sauvages. Dans ce guide, je partagerai mes conseils, mes recommandations en matière d'équipement et mon expérience personnelle de la photographie de ce trésor national époustouflant.
Par le collaborateur invité Seth Macey
Ce que vous apprendrez dans cet article de blog :
- Pourquoi le parc national des Grasslands est une destination incontournable pour les photographes de la nature et de la faune.
- Que faut-il emporter et comment se préparer à un séjour de camping sauvage dans les prairies canadiennes.
- Conseils photo pour capturer la faune dynamique et le paysage époustouflant des badlands.
- Le meilleur objectif pour la photographie animalière, ainsi que les accessoires essentiels pour le voyage.
- Techniques pour améliorer vos prises de vue et tirer le meilleur parti des différentes conditions d'éclairage.
Ma vision de la photographie du parc national des Prairies

Lorsque j'ai planifié mon voyage de camping dans l'arrière-pays du parc national des Prairies, en Saskatchewan, au Canada, mon objectif était de créer un récit visuel qui capturerait la beauté vaste et minimaliste des prairies canadiennes, tout en mettant en évidence le lien complexe entre les diverses espèces sauvages et leur habitat unique.
- Deux sections distinctes à explorer : Ce parc national se divise en deux parties, le bloc ouest et le bloc est, qui offrent toutes deux une grande variété d'environnements et de faune à explorer.
- Un refuge pour la faune rare et les herbes indigènes : Avec plus de 70 espèces d'herbes sauvages se balançant au gré du vent et près de 30 espèces animales "en danger" prospérant dans les plaines et dans le paysage spectaculaire des badlands, le parc donne l'impression d'un aperçu d'une terre préhistorique.
- Un paysage de contraste et de beauté : Ce n'est pas seulement la diversité de la faune qui rend le parc national des Grasslands captivant. Le paysage accidenté des badlands, les prairies inondées de soleil et les horizons ouverts qui semblent infinis créent une toile étonnante mais difficile pour les photographes.
- Maîtriser le minimalisme en photographie : Photographier les vastes espaces minimalistes du parc national des Prairies exige une approche différente de celle des terrains spectaculaires comme les Rocheuses. Ici, c'est le jeu subtil de la lumière, de l'ombre, de la texture et du néant apparent qui devient votre sujet.

Ajoutez à cela les majestueux bisons, les cerfs, les crotales venimeux des prairies et les chiens de prairie bavards, et ce parc se transforme en terrain de jeu pour les photographes animaliers, offrant d'innombrables possibilités de tester votre créativité et votre habileté. Passer 5 à 7 jours ici n'est pas seulement recommandé, c'est essentiel pour s'immerger véritablement dans cette nature sauvage unique.
Voyons maintenant comment vous préparer et profiter au maximum de votre visite dans ce parc national à couper le souffle.
Préparation d'une excursion de camping dans l'arrière-pays

Le camping sauvage dans les Prairies canadiennes est une expérience passionnante, mais il est essentiel de bien se préparer pour que l'excursion soit sûre et agréable. Une planification minutieuse est nécessaire pour faire face au climat imprévisible et au terrain accidenté du parc national des Prairies.
L'un des plus grands défis du camping sauvage est de gérer le poids de votre équipement. Vous devez transporter le moins possible tout en emportant tout ce dont vous avez besoin pour survivre. L'ajout de matériel photographique augmente le poids de votre sac à dos, ce qui peut s'avérer particulièrement difficile lors de longues randonnées ou sur des terrains escarpés.
Pour vous y préparer, concentrez-vous sur l'amélioration de votre condition aérobique et de votre force avant votre voyage. Le développement de votre condition physique avant le voyage rendra la randonnée avec du matériel beaucoup plus facile. Plus vous serez en forme, plus votre aventure sera agréable.
Il est tentant d'emporter tout le matériel photo que vous possédez, mais le surnombre peut être votre plus grande erreur. Chaque gramme compte lorsque vous parcourez de longues distances. Concentrez-vous sur l'essentiel : deux objectifs, un trépied léger, suffisamment de piles et de cartes mémoire. Laissez le reste à la maison. Vous vous remercierez lorsque vous n'aurez plus à transporter de poids inutile dans les prairies canadiennes.
1. Matériel essentiel pour le voyage

- Lentilles: Pour cette aventure, j'ai fait confiance au Objectif Tamron 150-500mm pour mon appareil photo sans miroir Sony E-Mount. C'était mon outil de prédilection pour tout documenter, des gros plans sur le comportement des animaux aux perspectives comprimées de vastes paysages. Outre l'objectif Tamron 150-500 mm pour la faune, j'ai également emporté l'objectif Tamron 150-500 mm pour la flore et la faune. Objectif Tamron 28-75mm G2qui s'est avéré fantastique pour photographier les vastes panoramas du parc national des Prairies lors de randonnées d'une journée.
- Autres équipements essentiels : J'ai emporté plusieurs batteries d'appareil photo, de nombreuses cartes SD et un chargeur solaire pour que tout fonctionne dans l'arrière-pays où il n'y a pas d'électricité. Je me suis assuré d'avoir un trépied léger en fibre de carbone et un appareil photo de poche. une tête de balancier fluide pour le tournage d'un film pendant le voyage.
- Matériel de camping: J'ai emporté du matériel léger comme une tente imperméable, un sac de couchage, un réchaud Jetboil, des MRE et une vessie d'hydratation de 3 litres à remplir au départ du sentier, car les rivières sont trop salées pour être bues.
- Vêtements: Les couches sont essentielles. J'ai emporté des couches de base respirantes, une veste isolante pour les matins frais, des vêtements de pluie et des guêtres contre les serpents pour avoir l'esprit tranquille dans les hautes herbes où des serpents à sonnettes pourraient être présents. J'ai veillé à prendre des chaussures confortables pour les campements et des chaussures de randonnée pour les promenades.
- Navigation et sécurité: Un téléphone satellite Garmin inReach Mini GPS s'est avéré très utile pour prendre des nouvelles de la famille et en cas d'urgence dans cette zone dépourvue de services cellulaires. J'ai également emporté une carte des sentiers et une boussole pour m'orienter dans les zones où la signalisation est minimale.
Je me suis assuré d'avoir le meilleur matériel photo pour l'aventure dans le parc national des Grasslands. Avec le bon matériel, vous pouvez vous immerger dans la beauté tranquille du parc et découvrir le plaisir de se déconnecter du reste du monde. Votre téléphone ne fonctionnera pas, alors profitez de l'occasion pour vous débrancher et vous imprégner de ce qui se trouve devant vous !
2. Sécurité et permis
Avant d'entreprendre mon voyage de camping dans l'arrière-pays, j'ai obtenu les permis de camping nécessaires et je me suis familiarisé avec les principes de l'interdiction de laisser des traces afin de contribuer à la protection de l'écosystème fragile. La sécurité était une priorité absolue, car le parc national des Prairies abrite des crotales venimeux et des bisons imprévisibles.
Bison

Lorsqu'il s'agit de bisons errants, la distance est essentielle. Si, à cause de votre proximité, un bison interrompt son comportement normal, comme brouter, se toiletter ou se déplacer naturellement, c'est que vous êtes probablement trop près.
Une bonne règle de base consiste à tendre le bras, le pouce de côté et un œil fermé. Si votre pouce peut couvrir la totalité de l'animal, vous êtes à une distance sûre. En cas de doute, restez à une distance d'au moins 100 mètres, afin d'assurer votre sécurité et celle du bison. (Parcs Canada).
J'ai observé de nombreux bisons solitaires qui broutaient plutôt que de se rassembler en troupeaux. Un garde forestier m'a expliqué qu'en période de mise bas, les femelles et les mâles adultes se déplacent vers des zones plus sûres pour protéger les nouveau-nés, laissant les jeunes mâles et les mâles plus âgés errer seuls jusqu'à ce que le troupeau se réunisse après la mise bas.
Crotales

Pour les crotales des prairies, il faut toujours faire attention où l'on marche, surtout dans les hautes herbes. La plupart des morsures ne surviennent que lorsque les serpents ont été piétinés. Le port de guêtres anti-serpents lorsque vous marchez dans les hautes herbes est une précaution intelligente. Si vous entendez une crécelle, arrêtez-vous immédiatement et localisez le serpent avant de vous éloigner lentement. N'essayez jamais de l'approcher.
L'un des moments les plus inoubliables de mon voyage a été l'observation d'un serpent à sonnette prenant un bain de soleil au milieu d'un chemin de terre. Elle était si bien camouflée que je ne l'ai presque pas vue, et j'ai réalisé à quel point elle pouvait facilement être heurtée par une voiture qui passait.
Après l'avoir photographiée à bonne distance, j'ai fait rouler doucement de petits cailloux vers elle pour qu'elle s'éloigne de la route et ne soit pas touchée. Son hochet s'est immédiatement levé, et mon cœur battait la chamade, mais cela a fonctionné. Je n'oublierai jamais le moment où je l'ai vue disparaître dans l'herbe !
J'ai utilisé mon téléobjectif pour obtenir des prises de vue rapprochées de serpents à sonnettes. Il y a beaucoup de serpents dans le quartier ouest, alors évitez ce quartier et restez dans le quartier est si vous avez une phobie.
Vous pouvez obtenir des informations sur les laissez-passer de Parcs Canada et les permis de camping pour la nuit dans le parc national des Prairies. ici.
Conseils pour photographier les Prairies canadiennes
La beauté vaste et sauvage des prairies canadiennes favorise la créativité en matière de photographie. Pendant mon séjour dans le parc national des Prairies, j'ai découvert quelques stratégies pour capturer des animaux sauvages dynamiques et des paysages pittoresques.
CONSEIL 1 : Préparez-vous à tourner toute la journée

La faune ne suit pas d'horaire, j'ai donc gardé mon appareil photo à portée de main toute la journée pour capturer des moments dans des conditions d'éclairage variées, y compris à la mi-journée. À mon avis, vous ne pouvez pas vous permettre d'être trop sélectif en prenant des photos à l'heure dorée exclusivement lorsque vous partez en voyage pour une durée limitée.
À la mi-journée, les occasions de photographier un serpent à sonnette prenant un bain de soleil sur un rocher ou de filmer des chiens de prairie sortant de leur terrier ne manquaient pas. Les chiens de prairie étaient très divertissants, sautant d'un terrier à l'autre et jappant les uns aux autres comme de minuscules sentinelles. Ils se tenaient debout sur leurs pattes arrière, scrutant l'horizon avant de plonger dans leurs tunnels, ce qui était un plaisir à observer.
- L'art de la photographie rapide de la faune : Capturer ces moments exige de la patience et des réflexes rapides, car les mouvements des chiens de prairie sont imprévisibles et rapides. C'est pourquoi il est essentiel de bien comprendre les réglages de l'appareil photo et d'être prêt à déclencher à tout moment. Pensez à utiliser une vitesse d'obturation élevée !
- Optimisation de la vitesse d'obturation pour des photos nettes : Pour prendre des photos nettes d'animaux sauvages à main levée, j'aime utiliser une vitesse d'obturation au moins égale à votre longueur focale (par exemple, 1/500 sec pour 500 mm). Pour les animaux qui se déplacent rapidement, une vitesse de 1/1000 sec ou plus est idéale. La technologie VC de Tamron permet de stabiliser les prises de vue, en particulier dans des conditions difficiles.
- Les dangers cachés auxquels sont confrontés les chiens de prairie : Les chiens de prairie peuvent sembler enjoués et insouciants, mais leur vie est pleine de dangers. Des prédateurs comme les serpents à sonnettes les chassent, se faufilant même dans leurs terriers la nuit.
- Comment les crotales chassent dans l'obscurité : Les serpents à sonnettes ont des fosses de détection de chaleur spécialisées sur leur visage qui détectent les radiations infrarouges, ce qui leur permet de localiser des proies à sang chaud même dans l'obscurité (Nature 2019). En observant les chiens de prairie scruter constamment leur environnement, j'ai réalisé à quel point la vie est dure pour eux, même lorsqu'ils semblent enjoués pendant la journée.
- Prise de vue en lumière intense et préservation des détails : Dans la lumière de midi, je préfère toujours prendre des photos légèrement sous-exposées. Les logiciels de retouche modernes permettent de faire ressortir les ombres beaucoup plus facilement que les hautes lumières. Je me concentre sur l'exposition correcte du ciel ou des hautes lumières, ce qui me convient parfaitement pendant les périodes les plus lumineuses de la journée. Mon objectif Tamron 150-500 mm et l'objectif 28-75 mm ont parfaitement géré la lumière vive, en minimisant les tons clairs délavés, même en plein soleil.
CONSEIL 2 : Utilisation de mon Tamron 150-500mm : Stabiliser en cours de route avec les réglages VC

Lorsque l'on fait de la randonnée ou que l'on observe la faune depuis la voiture, il est essentiel de se préparer à des rencontres fugaces avec la faune. J'ai gardé mon appareil photo en main à tout moment, avec l'objectif Tamron 150-500 mm.
- Soyez toujours prêt à tirer : Les moments de vie sauvage peuvent passer en un clin d'œil et le fait de ranger votre appareil photo dans votre sac peut vous faire rater une photo unique. Je suis allé plus loin en gardant l'appareil photo allumé et le bouchon de l'objectif enlevé chaque fois que je sentais qu'une occasion se présentait. Parfois, vous n'avez que quelques secondes pour saisir l'instant.
- Stabiliser les prises de vue en cas de vent : Le 150-500mm Compensation des vibrations (VC) ont changé la donne en stabilisant mes prises de vue dans des situations où je n'avais pas le temps d'installer un trépied. J'ai utilisé le mode VC 1 pour photographier des bisons dans les prairies venteuses, ce qui m'a permis d'obtenir des images nettes malgré les rafales.
- Suivre le mouvement avec précision : Pour le suivi des mouvements, comme le tétras des armoises qui s'élance dans les broussailles, je suis passé en mode VC 2, qui est idéal pour les panoramiques horizontaux. Avec les bonnes techniques et les bons réglages, vous êtes toujours prêt à prendre la photo parfaite, même si l'instant est fugace.
CONSEIL 3 : Optez pour un objectif de milieu de gamme pour les paysages

Alors que l'objectif 150-500 mm excellait dans la photographie animalière, j'ai choisi l'objectif 28-75 mm G2 pour capturer les vastes horizons et les formations terrestres complexes du parc national des Prairies. Que je veuille des perspectives de rêve à mi-hauteur ou des paysages à couper le souffle, cet objectif a rendu l'expérience beaucoup plus polyvalente.
Les paysages minimalistes ont plus d'impact lorsqu'il y a un équilibre entre la terre et le ciel. Cherchez à créer de la profondeur, de la compression, de la symétrie ou des lignes directrices dans votre composition, même s'il n'y a pas beaucoup d'éléments dans le cadre. La simplicité peut être puissante lorsqu'elle est bien utilisée.
CONSEIL 4. Apprendre le comportement des animaux pour anticiper les tirs
Comprendre le comportement des animaux est l'une des compétences les plus précieuses qu'un photographe animalier puisse acquérir. En observant des schémas, comme la sortie des chiens de prairie de leur terrier ou la course des pronghorns dans une plaine, vous pouvez anticiper des moments et vous positionner de manière à obtenir la photo parfaite. Cette approche est bien plus efficace que de courir après les animaux, ce qui conduit souvent à des occasions manquées et à un stress inutile pour la faune.
Souvenirs du parc national des Prairies
Chaque instant passé dans le parc national des Prairies a été surréaliste, qu'il s'agisse des pitreries des chiens de prairie à queue noire ou de la présence puissante des bisons broutant au loin. Je n'oublierai jamais de partir sur les sentiers tôt le matin ou de me prélasser près du feu après une longue journée, mon sac de couchage me tenant au chaud sous un ciel étoilé. Me réveiller au son des coyotes m'a rappelé à quel point cet endroit est sauvage et vivant.
Le respect des principes "Leave No Trace" permet de préserver les prairies canadiennes pour les futurs aventuriers. Les objectifs Tamron 150-500mm et 28-75mm m'ont permis de capturer des images inoubliables de cette expérience.
Si vous rêvez d'une excursion de camping dans l'arrière-pays remplie de possibilités photographiques inoubliables, le parc national des Prairies vous offre tout cela. Équipez-vous du bon matériel et vous repartirez avec des histoires (et des images) que vous chérirez à jamais.
Jusqu'à la prochaine fois, gardez votre appareil photo prêt et votre curiosité en éveil !
A propos de l'auteur
Seth Macey est un photographe animalier et paysagiste basé en Ontario, au Canada. Seth passe la plupart de son temps derrière l'objectif, immergé dans la nature, à apprendre le terrain, à faire des recherches et à suivre des sujets animaliers. Il est également co-animateur du Photographer Mindset Podcast, qui partage avec ses auditeurs les moyens de renforcer leur force mentale, de développer des stratégies de réflexion originales et de travailler efficacement à leur propre réussite dans le domaine de la photographie.
Instagram : @sethmacey
Site web : https://www.sethmaceyphotography.com/