Captures de carnivores

Par Jenn Gidman
Images de Mathieu Bineau Brien

Le zoom Tamron 18-300 mm VC tout-en-un de Mathieu Bineau Brien lui permet de s'approcher des plantes prédatrices du Québec.

Le parcours de Mathieu Bineau Brien dans la photographie est depuis longtemps ancré dans sa fascination pour la faune et la biodiversité. Cet intérêt l'a conduit à vendre des plantes carnivores il y a quelques années. C'est alors qu'il est tombé sur un mouvement de braconnage de ces plantes, qui dévorent tout, des insectes aux reptiles. "Dans certaines régions d'Asie du Sud-Est, certaines de ces plantes peuvent même piéger et digérer de petits mammifères, comme les rongeurs", explique-t-il.

Son désir de protéger ces plantes dans leur habitat d'origine, les tourbières et les zones humides du Québec, l'a amené à commencer à les photographier pour sensibiliser le public. Aujourd'hui, il n'est pas rare de trouver le photographe canadien en cuissardes jusqu'aux genoux, s'enfonçant dans la boue à la recherche d'une sarracénie pourpre, d'un rossolis ou d'une grassette voraces, aux teintes vives et aux pièges tentants, irrésistibles non seulement pour les insectes, mais aussi pour les humains munis d'un appareil photo.


18-300mm (18mm), F3.5, 1/85 sec, ISO 200

Pour photographier ces organismes intrigants, Mathieu utilise son Tamron 18-300mm DI III-A Zoom tout-en-un VC VXD avec son appareil photo sans miroir Fujifilm. "Lorsque j'ai cherché un objectif qui répondrait à mes besoins, j'en voulais un qui me permettrait de réaliser les photos en gros plan nécessaires pour ce type de plantes ", explique-t-il. "Le 18-300 mm offre une distance minimale de l'objet (MOD) de 5,9 pouces à l'extrémité large, une distance de travail de seulement 0,2 pouce et un rapport d'agrandissement maximal de 1:2, ce qui me permet de m'approcher très près de mes sujets, qui sont souvent difficiles à voir, et de capturer tous leurs détails complexes. La technologie de compensation des vibrations (VC) contribue à éliminer le bougé de l'appareil et garantit la netteté de mes photos".


18-300mm (18mm), F4, 1/160 sec, ISO 400

La polyvalence de la plage de focales du 18-300 mm est un avantage pour naviguer dans un environnement aussi difficile. "Si je me concentre sur une plante minuscule devant moi et que je vois un élan de l'autre côté, je veux pouvoir zoomer rapidement pour photographier ce nouvel intrus", explique Mathieu. "Cela peut être dangereux si l'on ne sait pas ce que l'on fait : il y a des trous d'air dans la mousse, par exemple, dans lesquels on peut tomber. Il faut se déplacer avec précaution. L'objectif Tamron 18-300 mm VC me permet de rester dans la même position et de prendre des photos de près et de loin.

LES PETITS CONSEILS DE MATHIEU

Prenez le temps d'analyser le terrain.
Dans les tourbières comme celles que je photographie, il peut être difficile de trouver certaines de ces plantes prêtes à être photographiées, minuscules taches dans les tapis flottants d'eau verte et de sphaigne. Pensez à utiliser des images satellites ou un drone pour naviguer dans les zones inondées afin de localiser vos sujets.

Mettez en valeur les caractéristiques visuelles les plus attrayantes de la plante.
Il est essentiel de s'adapter aux caractéristiques uniques de chaque plante. Par exemple, je m'attache généralement à capturer la symétrie et les nervures d'une plante. Dans le cas d'une plante comme le rossolis, qui présente des gouttes collantes à l'extrémité de ce qui ressemble à la chevelure de Méduse, je mettrai l'accent sur ces détails. Enfin, j'aime montrer les plantes qui attrapent leurs proies dans leurs feuilles, comme celle que l'on voit ici recroquevillée en boule avec une mouche piégée à l'intérieur. La nature prédatrice de ces plantes est peut-être macabre, mais leur intelligence est impressionnante.


18-300mm (18mm), F3.5, 1/125 sec, ISO 200

Faites ressortir les couleurs des plantes.
Selon l'endroit où vous vivez, la période de l'année est importante pour la prise de photos. Ici, au Québec, la mi-juillet est idéale pour ce type de photographie, car c'est à ce moment que le soleil frappe le plus fort sur les plantes, qui présenteront leurs couleurs les plus éclatantes sous un soleil fort et direct. Il en va de même pour le moment de la journée. J'aime prendre des photos à la mi-journée, lorsque les rayons du soleil interagissent activement avec les plantes, en particulier avec les petites gouttes de substance collante qui se trouvent à l'extrémité de certaines rossolis. Cela crée une sorte de bioluminescence agréable à l'œil.


18-300mm (18mm), F3.5, 1/210 sec, ISO 200


18-300mm (18mm), F3.5, 1/180 sec, ISO 400

Expérimentez l'empilement des mises au point.
Cette technique, qui consiste à créer un composite à partir de plusieurs photos pour obtenir une plus grande profondeur de champ, est souvent nécessaire en macrophotographie en raison de la proximité entre vous et votre sujet. C'est particulièrement vrai si votre sujet présente des caractéristiques difficiles à voir, comme ces gouttes collantes sur les extrémités d'une plante, qui peuvent être aussi petites qu'une fraction de l'extrémité de votre auriculaire.


18-300mm (18mm), F3.5, 1/160 sec, ISO 250


18-300mm (18mm), F3.5, 1/105 sec, ISO 200

Pour en savoir plus sur le travail de Mathieu Bineau Brien, consultez son site web. site web, Facebooket Instagram.

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