Que vous essayiez de représenter un troupeau d'oies des neiges descendant sur un refuge, que vous vous débattiez avec le mouvement rapide des ailes d'un colibri ou que vous vous demandiez comment saisir au mieux le contraste d'un pygargue à tête blanche, la photographie d'oiseaux en vol est l'une des entreprises photographiques les plus stimulantes.
Mais c'est aussi une activité très satisfaisante - ce n'est pas pour rien que de nombreux photographes en deviennent accros - et en suivant quelques règles de base sur les réglages de l'appareil photo, l'exposition et la composition, vous pouvez vous aussi ajouter des photos bien faites à votre portfolio aviaire. Ici, nos experts partagent leurs conseils préférés sur photographier nos amis à plumes une fois que leurs serres quittent le sol.
CONSEIL N° 1 : CONNAÎTRE LES COMPORTEMENTS ET LA BIOLOGIE DE VOS SUJETS
Il est important de connaître les habitudes de vol et de nidification de l'oiseau que vous photographiez afin de pouvoir prédire où il ira, à quelle vitesse il volera et ce qu'il fera.
CONSEIL N° 2 : FIGER L'ACTION
Pour ce faire, il est important de maintenir une vitesse d'obturation d'au moins 1/1200e de seconde - idéalement 1/1600e. Bien que ce chiffre puisse varier en fonction de la vitesse de déplacement de l'oiseau et des conditions d'éclairage, une vitesse d'obturation aussi élevée garantit que l'action sera complètement figée sur chaque photo.
CONSEIL 3 : SE CONCENTRER AVANT QUE L'OISEAU NE COMMENCE À ATTERRIR
De cette façon, l'oiseau est net et vous obtenez une image plus dynamique, avec ses ailes et ses pattes déployées.
CONSEIL 4 : ACTIVER L'ISO AUTOMATIQUE
Cela permet de s'assurer que la vitesse d'obturation est suffisamment rapide. En mode manuel, il suffit de régler la vitesse d'obturation et l'ouverture, et l'appareil photo sélectionne la sensibilité ISO appropriée. En mode Priorité à l'ouverture, vous pouvez définir dans les menus une vitesse d'obturation minimale de 1/1250e de seconde, par exemple, puis sélectionner manuellement l'ouverture. L'appareil photo sélectionne alors la sensibilité ISO en fonction de l'ouverture et de la vitesse d'obturation minimale sélectionnée dans les menus. La fonction ISO automatique est particulièrement utile lorsque les conditions d'éclairage changent constamment.
CONSEIL 5 : ATTENTION À LA SUREXPOSITION
Dans le cas des pygargues à tête blanche en particulier, vous ne devez pas faire ressortir le blanc de leur tête. Les oiseaux tels que les pygargues à tête blanche sont plus faciles à photographier par temps couvert ou dans des zones qui ne sont pas directement éclairées par le soleil pour cette raison : cela permet de résoudre le problème du contraste entre un oiseau sombre et une tête blanche. Lors de la prise de vue en mode manuel, prenez quelques photos préliminaires dans une zone où l'éclairage est constant et où vous n'aurez pas à vous soucier de modifier les valeurs d'exposition, afin de déterminer la meilleure exposition pour ne pas perdre de détails sur l'oiseau.
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