Chaque été, un univers caché bourdonne tranquillement dans mon jardin. Les fourmis tracent des chemins complexes sous les hortensias, les abeilles survolent les fleurs de conifères avec une précision hypnotique et les papillons passent comme des coups de pinceau animés. Il y a quelques années, j'aurais pu passer à côté. Mais j'ai pris un objectif macro, je me suis agenouillé dans l'herbe et j'ai découvert l'art de photographier les insectes.
Cet instant a déclenché ma passion pour la macrophotographie d'insectes, en particulier la photographie d'abeilles et de papillons dans mon propre jardin. J'ai rapidement appris que la macrophotographie d'insectes révélait un monde invisible. Avec le bon objectif et un peu de patience, la photographie d'insectes est devenue l'une des compétences les plus gratifiantes que j'aie jamais acquises.
Par la collaboratrice invitée Alyce Bender
Ce que vous apprendrez dans cet article :
- Comment choisir le bon matériel pour la macrophotographie
- Quand et pourquoi le meilleur moment de la journée pour photographier les insectes ?
- Comprendre comment les arrière-plans jouent un rôle essentiel dans la photographie d'insectes et la macrophotographie
- Conseils pour l'approche et la mise au point des insectes afin d'améliorer la netteté et la composition
- Suggestions pour aller plus loin dans la macrophotographie d'insectes grâce à des techniques créatives
La macrophotographie d'insectes est devenue pour moi bien plus qu'un hobby. C'est un rituel quotidien, une forme de méditation et une source constante d'inspiration créative. Au fil du temps, j'ai perfectionné mon matériel, étudié le comportement des insectes et rassemblé un carnet d'astuces qui rendent le processus plus facile et plus gratifiant.
Que vous débutiez dans la macrophotographie ou que vous cherchiez à élever votre photographie d'abeilles et de papillons à un niveau supérieur, j'aimerais partager avec vous les cinq conseils les plus précieux qui ont façonné mon parcours, ainsi que les raisons pour lesquelles mon objectif Tamron 90 mm Macro est devenu un élément irremplaçable de ma trousse à outils.
CONSEIL 1 : Choisissez le bon matériel (Pourquoi j'utilise le Tamron 90mm)
J'ai essayé plusieurs configurations différentes au fil des ans, mais le seul appareil qui donne toujours de très bons résultats est mon Tamron 90mm F/2.8 Di III Objectif MACRO VXD. Il s'agit d'un véritable objectif macro 1:1, ce qui signifie qu'il peut capturer des sujets à un grossissement de taille réelle. Cela change la donne lorsqu'il s'agit de photographier des insectes, où de minuscules détails, comme les grains de pollen sur la patte d'une abeille ou l'œil composé d'un papillon, font toute la différence.
Pourquoi j'aime le Tamron 90mm pour photographier les insectes :
- Distance de travail idéale : À 90 mm, je peux photographier des insectes timides ou craintifs sans avoir à m'approcher de manière inconfortable. Cela fait une énorme différence lorsque je travaille avec des libellules ou des papillons, par exemple, où quelques centimètres d'espace supplémentaire font la différence entre une image parfaite et un sujet effrayé.
- Netteté et détails : L'objectif produit des images d'une netteté incroyable. Le moindre poil, la moindre écaille, la moindre veine d'aile ressortent lorsque je revois les photos.
- Stabilisation de l'image : La compensation de vibration (VC) intégrée facilite la photographie rapprochée à main levée, en particulier lorsque je travaille rapidement avec des sujets en mouvement.
- Léger et abordable : Comparé à d'autres options macro, le Tamron est étonnamment compact et accessible pour la qualité qu'il offre.
J'associe cet objectif à mes appareils photo sans miroir Sony, en travaillant généralement en mode manuel. Pour tous ceux qui s'intéressent sérieusement aux techniques de macrophotographie, cet objectif est un excellent point de départ - ou de mise à niveau.
CONSEIL 2 : Adaptez vos séances au comportement des insectes et à la lumière
En macrophotographie d'insectes, le choix du moment est primordial. J'ai découvert que le rythme du jardin change tout au long de la journée et que la compréhension de ce rythme peut faire la différence entre la frustration et la fluidité.
Meilleures périodes pour photographier les insectes :
- Tôt le matin : Ma préférée. La lumière est douce, les ombres sont légères et la plupart des insectes sont encore lents à cause de l'air frais de la nuit. Il est donc plus facile de les approcher sans les effrayer. J'ai pris certaines de mes photos d'insectes les plus détaillées au petit matin, au moment où ils commencent leur journée bien remplie.
- Fin d'après-midi (Golden Hour) : C'est parfait pour les tons doux et chauds. Les papillons sont encore actifs et les abeilles terminent leur tournée des fleurs. Il faut savoir que les choses bougent un peu plus vite que le matin.
- Éviter la mi-journée : La lumière est dure, les insectes sont plus actifs et les ombres sont difficiles à gérer. Si je dois photographier pendant cette période, j'utilise un diffuseur ou une zone ombragée (parfois simplement le chapeau sur ma tête !) pour adoucir la lumière.
Il est également utile d'apprendre le comportement des insectes. Les abeilles reviennent souvent en boucle sur les mêmes fleurs et les papillons ont des lieux de prédilection pour se prélasser et s'envolent si une ombre est projetée sur eux. Passer seulement 5 à 10 minutes à observer peut vous aider à anticiper le moment de la prise de vue parfaite.
CONSEIL 3 : Concentrez-vous sur les yeux et laissez l'autofocus travailler pour vous
En photographie rapprochée, le moindre mouvement peut rendre mon sujet flou. C'est pourquoi l'un de mes conseils les plus constants en matière de macrophotographie consiste à se concentrer sur les yeux. Les yeux donnent vie à mon sujet et donnent au spectateur un point de connexion dans le cadre.
Le Tamron 90 mm brille vraiment ici, avec son autofocus rapide et précis. Même lorsque le sujet est en mouvement constant, je compte sur l'autofocus pour saisir rapidement les yeux ou la tête, en utilisant souvent l'AF monopoint pour plus de contrôle. Le moteur autofocus du Tamron se verrouille et est suffisamment silencieux pour ne pas déranger les insectes les plus sensibles.
Parfois, je descends à f/8 ou f/11 pour obtenir un peu plus de profondeur de champ - en particulier pour les sujets plus grands comme les lézards - mais je prends souvent des photos plus larges (f/2.8-f/5.6) pour obtenir un arrière-plan de rêve et une chute douce.
Ne vous découragez pas si vos premières séances se soldent par de nombreux ratés. Les techniques de macrophotographie requièrent de la patience et une main ferme, mais chaque session vous apprend quelque chose.
CONSEIL 4 : Simplifiez vos arrière-plans pour des compositions plus fortes
En photographie rapprochée, et plus particulièrement en photographie d'insectes, l'arrière-plan joue un rôle beaucoup plus important qu'on ne le pense. Comme je travaille avec un fort grossissement et une faible profondeur de champ, même de petites distractions, telles qu'une tige égarée, une lumière crue ou un fouillis de feuilles qui se chevauchent, peuvent détourner l'attention du spectateur de mon sujet.
C'est pourquoi j'ai pris l'habitude d'examiner non seulement l'insecte, mais aussi l'ensemble du cadre avant de cliquer sur l'obturateur.
Un arrière-plan propre est utile :
- Attirez l'attention de l'observateur sur les détails de l'insecte, en particulier les yeux, la texture et les ailes.
- Créez un contraste visuel afin que le sujet ressorte clairement.
- Ajoutez une ambiance ou une atmosphère - un doux flou de couleur peut donner une impression de rêve ou de dynamisme, selon l'ouverture et l'angle choisis.
Comment je simplifie les arrière-plans sur le terrain
Voici quelques techniques pratiques de macrophotographie que j'utilise pour contrôler et améliorer les arrière-plans :
- Changez d'angle : Parfois, un petit changement de perspective suffit. Je me déplace de quelques centimètres sur le côté ou je m'abaisse au sol pour cadrer mon sujet sur un espace ouvert, comme le ciel, la terre ou une zone de feuillage flou.
- Utiliser une grande ouverture : L'une des raisons pour lesquelles j'aime l'objectif Tamron 90 mm Macro est la beauté du rendu du flou d'arrière-plan (bokeh). Je photographie souvent entre f/2,8 et f/5,6 pour créer un arrière-plan crémeux et flou qui isole l'insecte. Je place le point de mise au point juste sur l'œil ou la tête, puis je laisse le reste du cadre se détacher. Cela donne aux petites créatures un aspect dramatique et plus grand que nature - l'une de mes idées préférées en matière de macrophotographie.
- Faites attention au contraste des couleurs : La couleur joue un rôle important dans la photographie macro d'insectes. Si le sujet se fond dans l'arrière-plan, l'image paraît plate. En revanche, un fort contraste, comme une coccinelle rouge sur une feuille verte ou un papillon jaune sur une fleur violette, attire instantanément l'œil de l'observateur. Lorsque je prépare une photo, je cherche des arrière-plans qui complètent ou contrastent avec l'insecte. J'attends parfois que l'insecte se déplace vers une meilleure fleur ou se repositionne légèrement pour utiliser une palette de couleurs plus attrayante.
- Utilisez la distance à votre avantage : Plus l'arrière-plan est éloigné de l'insecte, plus celui-ci apparaîtra flou et doux. J'essaie de photographier des insectes perchés sur le bord d'une fleur ou d'une feuille élevée, sans rien derrière eux. Cela me permet de créer un arrière-plan doux et éthéré, sans aucune distraction.
CONSEIL 5 : Essayez des techniques créatives : Exemple - Infrarouge
L'expérimentation est l'une des joies de la macrophotographie. Une fois que je me suis senti à l'aise pour capturer des images "standard", j'ai commencé à explorer des approches plus artistiques, ce qui m'a permis d'accéder à un niveau de créativité entièrement nouveau.
Macro-insecte infrarouge
La macrophotographie infrarouge est moins courante, mais c'est l'une des techniques les plus uniques que j'ai explorées. Avec un appareil photo à conversion infrarouge, je peux capturer des insectes dans des paysages surréalistes et lumineux. Lorsque je transforme mes images IR en noir et blanc, les feuilles et l'herbe deviennent blanches ou argentées, et les insectes apparaissent comme des visiteurs venus d'un autre monde.
La macro IR fonctionne mieux avec :
- Des journées ensoleillées : Plutôt que de se cacher de la lumière crue, l'IR l'utilise. Une teneur élevée en UV et en IR en plein soleil produit le meilleur contraste tonal.
- Environnements à haute texture : Pensez à l'écorce, aux feuilles sèches, aux têtes fleuries - partout où le détail monochrome ajoute du caractère à votre cadre.
L'infrarouge est plus délicat : il nécessite un fort ensoleillement, des connaissances techniques supplémentaires et un post-traitement réfléchi. Mais le résultat créatif en vaut la peine. Cela en vaut vraiment la peine. Chaque photo macro IR réussie que j'ai prise me donne l'impression de découvrir une version secrète de la réalité.
CONSEIL SUPPLÉMENTAIRE : Respectez vos sujets
Au fur et à mesure que je m'immerge dans la photographie d'insectes, une chose devient évidente : le respect est primordial. Ces créatures ont leur propre rythme et leur propre rôle. Je ne les tue jamais, je ne les piège pas et je ne perturbe pas leur habitat juste pour prendre une photo.
Au lieu de cela, j'aborde mes séances comme une promenade dans la nature - avec un appareil photo. Si un sujet s'envole ou se cache, je laisse faire. Parfois, la photo manquée n'est qu'un rappel de ralentir et d'apprécier le moment présent.
Il y a quelque chose de puissant dans la création d'images qui célèbrent la vie plutôt que de la contrôler. C'est cette philosophie qui rend la photographie de la nature en général profondément gratifiante pour moi.
Dernières réflexions sur ma façon de photographier les insectes
La macrophotographie n'a rien à voir avec le matériel le plus cher ou les sujets les plus rares. Il s'agit de regarder de près, de remarquer ce qui est négligé et de capturer des moments de beauté tranquille dans des endroits inattendus.
Avec mon objectif Tamron 90 mm Macro, un peu de patience et beaucoup de curiosité, j'ai transformé mon jardin en un monde de narration visuelle. Que je suive le scintillement d'une libellule ou la marche d'une fourmi au lever du soleil, je sais que je vois quelque chose de spécial, quelque chose de réel.
Alors, si vous êtes attiré par ce qui est complexe, petit ou caché, prenez votre appareil photo, sortez et commencez à photographier les insectes. Le jardin vous attend.
Bon voyage et bonne lumière jusqu'à la prochaine fois ! A la vôtre.
Pour en savoir plus sur l'objectif Tamron 90mm macro, rendez-vous sur le site d'un revendeur Tamron agréé près de chez vous ou visitez le site Magasin TAMRON.
À propos d'Alyce Bender
Alyce Bender est une photographe de nature professionnelle, écrivain, éducatrice, vétéran de l'armée de l'air américaine et ambassadrice Tamron Americas. Sa passion pour l'environnement naturel la pousse à mettre les autres en contact avec la nature par le biais de l'éducation et d'expériences qui favorisent la conservation, la créativité et la photographie éthique. Son travail a été présenté dans des expositions collectives et individuelles à travers les États-Unis, ainsi que dans des publications nationales et internationales, du Royaume-Uni au Japon. Lorsqu'elle dirige des excursions, l'objectif de Mme Bender est d'aider les photographes à élargir leur vision personnelle et leurs compétences de naturaliste. Lorsqu'elle n'est pas sur le terrain, elle propose divers programmes éducatifs et de mentorat. Site web | Instagram